La jeune garde

Un groupe de 44 ans !

En effet, la jeune-garde, ce peloton rassemblant tous les enfants voulant réaliser la marche Saint-Victor, a vu le jour dés la création de notre marche. C'est à l'initiative de Fernand BASTIN que tout a commencé épaulé pendant de longues années par Jacqueline BAUDOUIN.

Ayant pour but d'initier les enfants à la marche, et offrir le plaisir aux parents de voir leurs petits bouts habillés en costume traditionnel, ce groupe permet aussi de laisser les enfants grandir et apprendre les bases d'une marche folklorique de l'entre Sambre et Meuse, pour qu'à partir de 13 ans, s'ils le souhaitent, ces grands enfants puissent rejoindre un peloton de plus grands, tels que : sapeurs, garde-drapeau, grenadiers, gendarmes et dernière-guérite.

Jeune-Garde en 1987

Des petits costumes

Aussi petits qu'ils soient, c'est fier qu'ils portent leur petit costume. Deux types de costumes : des petits artilleurs et des petites cantinières. Pour les plus petits, ce sont parfois des petits costumes fait maison qui font surface, et c'est d'autant plus mignon.

Sinon, le costume de petit artilleur ressemble fortement à celui des grands : un gilet, une petit veste noire en queue de pie, des guêtres, un colback, et surtout : une épée. Et quand aux petites cantinières, elles portent une jupe, un bolero et un calot en tissu bleu bordé d'un galon rouge.


La fanion de la jeune-garde

Le fanion de la jeune-garde a vu le jour en 1987. Celui-ci représente les couleurs de la France, et est bordé d'un biais brodé en or. Sur celui-ci, nous pouvons y lire : «La jeune garde - 1987 - Petigny ». Il est fixé sur une hampe en cuivre teinté doré qui se divise en deux parties, puisque ce fanion mesure pas moins de 2m25.

A ses débuts, le fanion arborait sur le dessus de sa hampe un aigle en or, mais qui n'y figure plus depuis à peu près 10 ans. L'idée d'en replacer un est envisagée à ce jour. Aussi, une barre en bois était autrefois fixée à la perpendiculaire sur le haut de la hampe afin de maintenir le fanion déployé peu importe le vent présent ou non. Toutefois, de part ses tissus légers, le fanion de la jeune-garde est un de ceux que l'on verra le plus souvent déployé virevoltant aux bourrasques.

Au poste de porte-drapeau, nous aurons pu apercevoir : Xavier MEYAN, David BASTIN, Eugénie NICOLAS, Justin DEVILLERS, et Henry NICOLAS : encore porte-fanion à ce jour.

Fanion de la jeune-garde

Groupe des adultes encadrant les enfants.

Toujours encadrés.

Depuis la création du groupe, la marche de Petigny a toujours prêté attention à ce que les enfants ne soient pas laissés à leur propre sort. C'est pour cela que le groupe comporte des adultes parmi ses rangs, qui sont des grandes cantinières.

Celles-ci sont habillées en jupes bleues avec deux galons dorés, et portent une veste noire avec des épaulettes dorées. Celles-ci sont toujours au poste, à surveiller les enfants et à leur apprendre toutes les petites particularités : marcher au pas, les règles de savoir-vivre, le regroupement au son du tambour,...

Les places de grandes cantinières sont toutefois limitées, un équilibre entre adultes et enfants à encadrer est toujours de mise.


Une matinée exceptionnelle

En 2012, la Marche Saint-Victor innove. En effet, la jeune garde défilera seule, le 14 août, accompagnée des officiers.

Les enfants ayant difficile à suivre les plus grands lors de la journée dédiée aux quatres potales des Notre-Dame, enchainant pas de route et pas de charge, il y avait alors eu un débat chez les marcheurs. C'est alors que le comité prit la décision de proposer un défilé dédié à la jeune-garde uniquement accompagnée des officiers.

De plus, lors de cette journée un peu spéciale pour les enfants, chaque enfant aura l'occasion de prendre place aux cotés d'un officier afin d'en prendre le rôle le temps d'une matinée. C'est comme cela que l'on verra de petits adjudants, de petits sergents sapeurs, de petits tambours majors, de petits porte-fanions,... 

Et ceux-ci se prêtent bien au jeu lors de ce défilé, chacun prenant leur rôle très à coeur.

Petit Saint-Victor

Petits, mais costauds.

Alors qu'apparait le défilé de la jeune-garde en 2012, il y a aussi le petit Saint-Victor qui est sorti pour la première fois cette année-là. Ce n'est toutefois pas une réplique du Saint-Victor porté par la dernière guérite, qui est à cheval la lance à la main.

Le petit Saint-Victor se présente debout, tenant un moulin dans la main. Mais pourquoi un moulin? La légende raconte que ce dernier serait mort écrasé sous une meule, le moulin symbolisant donc son martyre. Par la suite, Saint-Victor est devenu le saint-patron des meuniers.

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